La sixième édition de l'Art Fair s'est clôturée hier. Zoom sur les faits marquants de cette foire qui a une fois de plus renforcé la position de Marrakech sur la carte mondiale de l'art contemporain, mais a également mis en lumière la diversité et la profondeur de la création artistique africaine.
Répartie entre les prestigieux sites de La Mamounia et DaDa, la foire a présenté une sélection soignée de galeries et d’artistes. Cette année la foire de l’art contemporain africain a réuni 30 exposants de quatorze pays différents, dont quatorze galeries du continent africain. Parmi les exposants présents, certaines galeries exposaient pour la première fois dont la C+N Gallery Canepaneri (Milan, Italie), Space Un (Tokyo, Japon), Galerie Farah Fakhri (Abidjan, Côte d’Ivoire), Hunna Art (Kuwait City, Koweït), Le Violon Bleu Gallery (Sidi Bou Said/Tunis, Tunisie) et Abla Ababou Galerie (Rabat, Maroc), apportant une fraîcheur et une nouveauté appréciées par les amateurs d’art. Parmi les galeries présentes, dix étaient basées au Maroc, reflétant la vitalité de la scène artistique locale. Des artistes établis tels que Amina Agueznaï, mais aussi Abderahmande Rahoul et Mahi Binebine ont présenté des œuvres aux côtés de talents émergents du Maroc, d’Afrique et de sa diaspora.
En parallèle aux expositions, 1-54 a organisé une série d’événements et de partenariats à travers Marrakech, célébrant la richesse culturelle de la ville. Ces initiatives ont inclus des performances artistiques de tous genre mais aussi des discussions offrant aux visiteurs une immersion complète dans la scène artistique contemporaine africaine. La clôture de cette sixième édition a été marquée par des retours enthousiastes de la part des participants et des visiteurs. En somme, l’Art Fair 2025 a su confirmer sa place de choix dans le paysage des foires d’art internationales, en offrant une plateforme dynamique pour la découverte et l’appréciation de l’art contemporain.